À propos de Luc-Andréa

Diplômé en 2022 de l’École nationale des Beaux-Arts de Paris, Luc-Andréa Lauras vit et travaille entre Paris et Sanilhac-Sagriès (Gard). Sa pratique sculpturale explore l’équilibre des corps, à travers des formes qui semblent à la fois fragiles et solidement ancrées. Inspiré par ses expériences auprès de jeunes autistes et de son ami Lucien, atteint de la maladie de Parkinson, il interroge l’attitude corporelle. Ses sculptures traduisent la tension entre fragilité et résistance, structures de maintien qui évoquent la réparation. Cette exploration de « l’agilité du jour », comme il la nomme, capture la réinvention quotidienne des postures, entre légèreté, effort, et émotion, amplifiée par des matériaux et des couleurs.

Luc-Andréa développe son travail à travers plusieurs résidences : Tokyo University of the Arts en 2018, Chez Lucien à Kafountine en 2019, le Programme AIMS à l’école primaire Jules Valles de Saint-Denis en 2023-2024, et enfin, une résidence au Manoir de Soisay à l'été 2024.

Côté expositions, il a participé à plusieurs événements collectifs, notamment au Tsuki Festival à Tokyo en 2018 avec « The whole and the part », à « Labo » en 2019 au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris, et en 2022 au Palais des Beaux-Arts de Paris avec « L’appel » sous le commissariat d'Eugénie Touzé. En 2023, il a exposé « Bruit souterrain » en duo avec Tamara Morisset à Saint-Quentin-La-Poterie. Ses expositions solo incluent « Quand la biche s’apprête à bondir » en 2022 et « Salle basse du Manoir de Soisay » prévue en 2024.

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